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Les 8 démarches à faire juste après un décès

Que faire après un décès ? Quelles sont les démarches ? Découvrez les huit démarches à faire après un décès ?


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1- Faire constater le décès

Dans 75 % des cas, le décès survient dans un établissement public ou privé. (Hôpital, clinique, Ehpad, etc.). C'est généralement le médecin de la structure qui vient faire état du décès. Pour cela, il signe un document relatif au constat du décès. Si le décès survient au domicile, c'est alors le médecin traitant, le Samu ou tout autre médecin qui est chargé de constater le décès et établir le certificat. Si le décès a lieu dans un lieu public tel que la voie publique ou les circonstances nécessitent l'intervention des services de police ou de gendarmerie, le certificat est alors rédigé à l'endroit même ou le défunt est transporté, soit à l'hôpital, à la clinique, chambre funéraire, etc.

2- Transport vers la chambre funéraire (si décès au domicile)

Bien que souvent onéreuses, les chambres funéraires disposent de salons de présentation et de recueillement pour pouvoir conserver les défunts le temps de procéder à la levée du corps. Les familles bénéficient de la possibilité de pouvoir visiter le défunt et de se réunir dans un lieu adapté. Les chambres funéraires sont prévues pour assurer les soins ainsi que les toilettes rituelles. Réserver une chambre funéraire est obligatoire si le décès s'est produit en extérieur ou dans un établissement n'ayant pas de chambre mortuaire, ou si la famille ne souhaite pas conserver le défunt au domicile. Dans les autres cas, il n'est pas conseillé d'y avoir recours, en raison de leur prix.

3- Toilette rituelle

La toilette rituelle est un devoir en Islam. Des professionnels compétents sont mis à disposition dans la chambre funéraire afin de pratiquer la toilette dans le respect des prescriptions islamiques. La personne décédée est enveloppée dans des étoffes blanches (linceuls) avant de procéder à la mise en bière.

4- La mise en bière

La mise en bière est ce qu'on appelle la mise en cercueil. La fermeture du cercueil est réalisée uniquement après une autorisation délivrée par le maire de la commune, soit sur le lieu du décès, soir sur le lieu de dépôt du défunt si celui-ci est transporté avant sa mise en bière.

5 - La prière mortuaire, obligation de la communauté

Cette prière est une obligation de la communauté musulmane. Si une partie la réalise, l'autre partie en sera dispensée. Si toute la communauté l'ignore, alors tous les membres seront punis. La personne qui effectue la prière doit se tenir debout en levant les mains et dire : « Dieu est

le plus Grand », puis mettre sa main droite sur sa main gauche et réciter la « Fatiha ». Puis répéter « Dieu est le plus Grand » en priant sur le Prophète (paix et bénédictions de Dieu sur lui), puis répète « Dieu est le plus Grand » en faisant l'invocation pour le défunt avant de répéter « Dieu est le plus Grand » et invoquer à nouveau Dieu pour enfin faire la dernière salutation à droite (ou parfois à gauche). La prière funéraire est appelée « salat al janaza ». Elle est planifiée à la mosquée, aux pompes funèbres ou au cimetière telle une obligation communautaire, aux rites spécifiques et aux invocations spécifiques pour le bénéfice du défunt.

6. Transport vers le lieu d'inhumation

Le choix d'une inhumation locale ou d'un rapatriement vers un pays étranger est avant tout une décision prise en rapport avec les dernières volontés du défunt. La famille se doit de la respecter, selon la loi. Cette décision doit être prise rapidement. La loi française impose que le rapatriement soit effectué au plus tôt dans les 24 h après le décès de la personne et six jours au plus tard après le décès. Les dimanches et les jours fériés ne sont pas inclus dans les délais. Il est possible, toutefois de faire une demande de dérogation auprès du Préfet de votre département pour obtenir un accord. Dans le cas où le défunt n'a pas précisé ses dernières volontés, c'est une personne proche du défunt qui connaissait bien la personne de son vivant qui doit faire part de son interprétation sur les dernières volontés du défunt.

7. L'inhumation locale

La loi oblige d'apposer une plaque gravée en indiquant les noms (patronyme et marital), prénoms, années de naissance et de décès du défunt. L'inhumation dans le cimetière d'une commune est possible dans certains cas (article L.2223-3 du Code Général des Collectivités Territoriales). 1) Aux personnes décédées sur son territoire, quel que soit leur domicile ;

2) Aux personnes domiciliées sur son territoire alors même qu'elles seraient décédées dans une autre commune ;

3) Aux personnes non domiciliées dans la commune mais qui y ont droit grâce à une sépulture de famille ;

4) Aux Français établis hors de France, n'ayant pas de sépulture de famille dans la commune et qui sont inscrits sur la liste électorale de celle-ci, en application des articles L.12 et L.14 du code électoral.

8. Le rapatriement vers le pays d'origine ou vers un pays étranger

Si le défunt fait état de se faire inhumer vers son pays d'origine, les PFM Amana 25 s'occupent de faire rapatrier le corps en avion, puis via une ambulance agréée vers le lieu d'inhumation défini par la famille. Tous les rapatriements effectués depuis la France se fait la plupart du temps par avion. Il y a toutefois, certaines formalités obligatoires et certains documents indispensables à fournir :

  • La demande de la famille

  • L'acte de décès

  • La fermeture du cercueil

  • Le certificat de non-contagion, daté de moins de cinq jours dans certains pays

  • Le certificat de non-épidémie

  • Le laisser-passer mortuaire ou l'autorisation préfectorale et consulaire.

La réglementation peut varier en fonction du pays.

Les pompes funèbres Amana 25 effectuent les démarches nécessaires afin de satisfaire vos exigences.




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